[Privé] << Je suis vraiment trop maladroit et tête en l'air moi ... >>

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Onze heure sonnant, Chiaki ouvrit péniblement les yeux, s’étirant comme un chat sur son lit avant de se lever enfin, mettant ses pieds nus à terre. Oubliant d’enfiler un quelconque tee – shirt, il sorti torse nu de sa chambre pour se diriger dans la cuisine et prendre de quoi déjeuner au moins un minimum, même s’il était déjà bien tard et que l’heure du repas était proche. Souhaitant prendre du jus de fruit pour un apport nécessaire de vitamine, il posa sa main sur la poignée de la porte du réfrigérateur avant de remarquer un mot accroché grâce à un aimant. Il le détacha, l’approcha de son visage, ne distingua que la couleur de l’encre, et se rappela qu’à cause de sa sale manie d’étudier tard la nuit et très souvent sans réelle source de lumière, il avait, depuis un an, besoin de lunette pour lire. Il posa donc le mot sur l’évier avant de repartir dans sa chambre, se grattant nerveusement la joue en observant le bazar sans nom de sa chambre.

« Où est – ce que j’ai rangé mes lunettes encore … »

Des feuilles de cours jonchées son bureau, des vêtements sale trainés sur le sol, son lit était défait, des livres était disposé çà et là sur le sol et sur une étagère.
Autant dire qu’il était ce genre de personne absolument pas ordonné.
Chiaki commença alors à chercher tant bien que mal ses lunettes, mettant certainement encore plus de bazar puisqu’il préférait déplacer les choses d’un endroit à un autre plutôt que d’essayer de ranger. Le problème, c’est qu’en plus d’être désordonné, il était plus que tête en l’air et oubliait toujours où il rangeait ses affaires. Alors trouver quelque chose dans son bazar, n’était pas chose aisée puisqu’il ne trouvait jamais ce qu’il cherchait du premier coup.
Après dix bonnes minutes de recherche intensive, il tomba enfin sur la boite contenant ses précieuses lunettes. Il les déposa alors sur le bout de son nez, retournant dans la cuisine pour reprendre le mot, qu’il mit quelques minutes à trouver avant de se rappeler où il l’avait déposé. Enfin, après un quart d’heure, il put donc lire le mot qu’il avait trouvé en se levant.

« ChiChan ! Je suis sûre que tu as oublié vu ta mémoire de poisson rouge, alors je te le rappelle : je suis absente pour le mois, Haruka a besoin de moi pour s’en sortir avec ses enfants plus sa grossesse, je reviendrais quand elle aura accouchée et que son petit chéri soit revenu de son voyage d’affaire ! Donc, je suis de retour dans un mois normalement ! Te connaissant, je t’ai fait une liste complète de ce que tu as besoin d’acheter et des plats que tu pourrais te faire, alors n’oublie pas ce mémo ! Et ne me fous pas le bazar dans l’appartement ! Je l’ai laissé propre et rangé, je veux le retrouver comme ça ! Et je t’appellerais tous les soirs ! Et je t’enverrais des messages ! Alors réponds-moi ! Ne m’oublie pas ! Je t’aime mon petit – frère chéri ! »

Souriant face au mémo de sa grande – sœur qui s’inquiétait toujours de ce qui pourrait lui arriver à cause de son côté tête en l’air et maladroit, Chiaki lu la suite du mémo qui se constituait d’une longue liste de course et de plusieurs recettes avant de prendre soin de raccrocher le mot sur le frigo, sachant que s’il le posait ailleurs, il ne le retrouverait pas. Il aurait toujours pu appeler sa grande – sœur et lui demander ce qu’elle avait écrit, mais il savait qu’il allait se faire engueuler –bien que gentiment- et il ne le voulait pas forcément. Il n’était pas maso. Et puis, sa grande sœur s’occupait de lui depuis qu’il était petit, s’empêchant souvent de sortir ou de voyager pour ne pas le laisser seul. Alors pour une fois qu’elle partait, il ne voulait pas l’inquiéter pour un rien.

Mangeant un simple sandwich pour le repas, Chiaki étudia toute l’après – midi. Excellent élève sans pour autant être le premier de classe, il obtenait toujours de très bonne note dans ses cours. Comme il était quelqu’un qui aimait apprendre et qui n’était pas du genre à profiter de sa jeunesse en sortant pour faire la fête. Lui, il était casanier, il était bien chez lui à passer le plus clair de son temps libre à travailler diverses choses.
Malheureusement pour lui, il s’arrêta dans ses révisions pour sortir faire les courses, afin d’avoir de quoi se nourrir pour le soir et les prochains jours. A contre – cœur, il se prépara et sortit enfin, remontant bien vite chez lui pour prendre son sac et son porte-monnaie, qu’il avait bien évidemment oublié.
Son sac de course en main, Chiaki fit un crochet par le parc pour s’arrêter devant un glacier, s’achetant une glace à l’eau de cette forme si suspecte qui faisait avoir des pensées plutôt mal placées aux personnes ayant un esprit tordu. Chiaki lécha donc tranquillement sa glace, sursautant en sentant son téléphone vibrer dans sa poche. Il eut alors une moue perdue, ne sachant pas trop comment prendre son téléphone en tenant son sac remplis de provision et sa glace. Il entreprit donc de tenir sa glace et son sac d’une main tout en sortant son téléphone pour répondre au message de sa sœur. Malheureusement Chiaki était maladroit et ne faisait pas attention à ce qu’il entourait ou où il marchait. Il trébucha sur une branche d’arbre, tombant à la renverse sur quelqu’un en laissant sa glace tomber sur le torse de la personne, humidifiant alors une partie du haut de la personne.

« Iteeee … »

Etalé sur la personne, Chiaki se releva doucement, s’asseyant à califourchon sur sa victime en passant une main dans ses cheveux blonds avant que ses yeux bleu-vert ne soient attirés par la personne sur laquelle il était assis. Il lui fallut alors quelques secondes avant que ses joues ne deviennent roses sous l’embarras qu’il ressentait. Il retira alors précipitamment sa glace maintenant immangeable avant de se relever et d’aider sa victime.

« J-Je suis désolé ! Je faisais pas attention à ce que je faisais ! G-Gomen ! »

S’inclinant vivement pour s’excuser une seconde fois, il remarqua alors la tâche sur le haut de la personne et releva le regard sur sa victime accidentelle.

« J-J’ai tâché ton haut … Je suis vraiment désolé j-je sais pas comment me faire pardonner … Je suis vraiment maladroit … »

Remarquant alors qu’il s’agissait d’un garçon de son âge, ou tout du moins que ce garçon devait être proche de dix – sept ans, il fut légèrement rassuré, priant intérieurement pour qu’il soit sympathique ou qu’il comprenne qu’à cet âge, on ne fait pas forcément attention à ce que l’on peut faire.
Puis une idée traversa l’esprit de Chiaki.

« V-Viens chez moi ! J’habite à deux petites minutes d’ici, tu pourras faire sécher ton tee – shirt au chaud … Et je peux t’offrir quelque chose à boire ou à manger pour me faire pardonner ! »

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Elijah soupira tandis que les premiers rayons du soleil le tirait de son sommeil légé. Il jeta un coup d'oeil à son réveil qui affichait "06 : 19" et lâcha un grognement de protestation qui résonna dans le silence de sa chambre. Il avait espéré pouvoir profiter de sa journée de libre pour faire la grasse matinée mais il s'était trompé lourdement. Il s'asseya dans son lit, passa sa main dans ses cheveux ébourrifés, et tendit l'oreille afin de savoir ce qui l'avait réveillé. Il entendit un rire fou qui ne laissa aucun doute à Elijah sur son possesseur : son idiot de frère. Le jeune homme se leva en soupirant et enfila rapidement un bas de jogging pour couvrir sa nudité, faisant l'impasse sur le haut. Il pénétra dans le salon de son appartement où il retrouva son frère, assit sur le canapé, entrain de jouer à un quelconque en poussant par moment des rires ou des cris de désespoir. Il lâcha de nouveau un soupir avant d'ébouriffer ses cheveux pour le saluer. Kaliar le repoussa gentimment et retourna à sa partie. Le bel adolescent se dirigea vers la cuisine, prépara son café, et s'asseya sur une chaise dans la cuisine, buvant le liquide amer dans une immobilité presque effrayante.

Elijah finit par disparaître dans la salle de bain où il se déshabilla avant d'entrer dans la cabine de douche où déjà l'eau chaude coulait. L'adolescent se lava rapidement avant de rester un moment à réfléchir de tout et n'importe quoi, laissant l'eau qui se refroidissait de plus en plus couler sur son corps nu. Ses cheveux mouillés tombaient devant ses yeux, brouillant sa vue et ses mains posées sur le carrelage de la douche soutenaient son corps tendu par la sensation de froid glacial que commençait à ressentir Elijah. Les minutes passèrent, puis une heure et le garçon abandonna la cabine. Il se sécha rapidement, s'habilla d'habit léger pour le beau temps qu'il pouvait voir par la fenêtre et sortit de son appartement après avoir attrapé son portable et ses clés.

L'air était doux malgré l'heure matinale et le jeune homme marchait avec délectation, laissant le vent chaud caresser son visage et ses bras. Les magasins s'ouvraient peu à peu, les oiseaux commençaient à chanter et les rues se remplissaient de monde. Elijah n'avait aucune destination précise en tête ni même une idée de ce qu'il pourrait faire de sa journée. Il voulait juste se balader sans raison, décompressant des dures journées qu'il avait passé pendant ces derniers mois. Il avait quitté l'école vers sa quinzième année de vie, délaissant son avenir prometteur afin d'aider son frère qui subissait une très mauvais période. Il avait su ses soucis vers la fin de son année de collège et n'avait pas hésité avant de prendre le premier avion pour rejoindre sa motié au Japon. Kaliar avait déménagé à Tokyo avec son père vers ses six ans, tandis qu'Elijah et sa mère étaient restés en Bulgarie, subissant chacun une séparation difficile. Après cet évènement douloureux, le brun avait passé son temps à chercher des petits boulots pour économiser afin de pouvoir rejoindre son frère dès qu'il en aurait les moyens et ça avait finit par arriver.

Elijah se sentait bien dans ce pays. Certes, la culture était complètement différente, la langue difficile à apprendre et la nourriture assez spéciale mais le jeune homme était tombé sous le charme de sa nouvelle vie et avait emménagé avec son frère pour pouvoir rester près de lui. En bref, il avait reconstruit sa vie.
Et à présent, alors qu'il se promenait avec confiance, il était heureux de ses choix. Il finit par s'arrêter dans un parc et s'asseya sur un banc au soleil. Il se détendit immédiatement, régénéré par la lumière du jour et laissa son regard se promener sur les allentours. Un couple s'embrassait, assis également sur un banc. Un homme faisait son jogging près du lac, courant à une allure mesurée. Une vielle femme, quant à elle, parlait à un petit garçon qui pleurait pour une raison que l'adolescent ne connaissait pas. Elijah resta des heures assit sur le banc, regardant des inconnus passer devant lui et le temps passer sans s'en rendre compte. La faim se faisant sentir au bout d'un très long moment, il finit par se lever, abandonnant sa place. Il faillit tomber, ses jambes étant engourdies par le manque de mouvement mais se rattrapa avant de retomber de nouveau sous le poids d'un corps.

Elijah sentit une masse froide et épaisse couler sur le haut de son t-shirt noir, l'imprégnant. L'adolescent ne put parler ni bouger pendant quelques instants, fixant l'inconnu allongé de tout son poids sur lui. Le garçon qui semblait avoir son âge finit par se relever, s'asseyant à califourchon sur le beau brun qui s'était posé sur ses avant-bras pour constater que le liquide sur son t-shirt était de la glace. L'inconnu finit par se relever en rosissant et le jeune homme accepta sa main pour se relever. Elijah écouta le garçon s'excuser avec principitation en souriant. Il ne se moquait pas de lui, non, loin de là. Il trouvait son attitude presque touchante.

« Ce n'est pas grave voyons, ça arrive à tout le monde. Et, avec plaisir. J'ai un peu faim ! »

A ce moment là, le ventre du brun gargouilla comme pour appuyer ses propos et il rigola, légèrement gêné.

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La maladresse de Chiaki avait encore frappé, il était tombé sur un inconnu en tâchant son haut avec la glace qu’il s’était acheté et à qui il pouvait dire adieu maintenant qu’elle était immangeable et à moitié fondu. Autant dire qu’il se sentait affreusement frustré à ce niveau – là puisqu’il adoré ces glaces. Mais il ne formula pas sa frustration à sa voix haute, c’était comme une punition pour sa maladresse et sa manie à trop se concentrer sur ce qu’il faisait sans faire attention aux alentours.
Prenant alors connaissance de la personne sur laquelle il s’était étalé, Chiaki rougit bien vite de gêne et d’embarras en se relevant, aidant sa victime à se relever juste après lui pour s’inclinait tout en s’excusant, véritablement gêné de s’être montré aussi maladroit et idiot. Il remarqua alors la tâche que sa glace avait causée, rajoutant encore un sentiment d’embarras en lui. Que lui avait – il prit d’acheter une glace aussi ? Il en avait plein chez lui ! Un jour, sa gourmandise le tuera certainement à ce rythme-là.
Ne sachant pas trop comment faire pour se faire pardonner d’avoir autant importuné la personne, Chiaki fit marcher son cerveau à plein régime pour trouver un moyen de faire pardonner avant qu’une illumination ne se fasse.

« V-Viens chez moi ! J’habite à deux petites minutes d’ici, tu pourras faire sécher ton tee – shirt au chaud … Et je peux t’offrir quelque chose à boire ou à manger pour me faire pardonner ! »

« Ce n'est pas grave voyons, ça arrive à tout le monde. Et, avec plaisir. J'ai un peu faim ! »

Rassuré sur la gentillesse et la sympathie de la personne, les lèvres de Chiaki s’étirèrent en un sourire amical avant de laisser un rire léger se faire entendre quand le ventre de son vis – à – vis vint approuver ces paroles. Chiaki se baissa alors pour ramasser son sac de course qui ne s’était pas vidé par il ne sait quel miracle, et son téléphone qui vibrait des cinq messages reçus de sa grande- sœur qui s’inquiétait que son petit – frère ne lui ait pas répondu. Chiaki eut un sourire en voyant le nombre de messages qu’elle put lui envoyer en moins de deux minutes, et il ramassa sa glace pour aller la jeter dans une poubelle non – loin, faisant la moue en devant l’abandonner.

« Sayonara … Ma glace chérie … »

Retournant vers l’inconnu en répondant tant bien que mal à sa sœur que tout allait bien, ne lui parlant pas de l’accident. S’il le faisait, il allait encore plus se faire harceler et elle finirait par l’engueuler de sa maladresse. Alors oui, Chiaki mentait. Bien qu’un oubli n’était pas vraiment un mensonge.
Posant son regard sur l’inconnu, Chiaki laissa un second sourire amical étirer ses lèvres avant qu’il ne lui fasse signe de le suivre. Il rangea son téléphone dans la poche avant de son jean, sortant rapidement du parc avant de simplement avoir besoin de traverser pour rentrer chez lui, rejoignant l’immeuble situé pile en face de l’entrée sud du parc. Sortant ses clefs de son sac, Chiaki fit entrer l’inconnu dans l’immeuble avant de se tourner vers lui en se rappelant d’une chose.

« Il n’ y a pas d’ascenseur, faut prendre les escaliers. Mais j’habite au deuxième étage, ne t’inquiète pas ! »

Souriant tranquillement, on pouvait voir qu’une fois la gêne et l’embarras disparu, Chiaki était ce genre de garçon sympathique et était la gentillesse même. Si l’un de ses proches avaient un souci, il était toujours et sera toujours là pour l’aider, même si ce n’est que légèrement. Et quand il rencontrait de nouvelle personne, il avait toujours le sourire aux lèvres et était toujours agréable.
Montant alors les deux étages, Chiaki s’arrêta devant la porte où le nom « Tachibana » était inscrit sur une étiquette au –dessus de la sonnette et sur une plaque sur la porte. Chiaki ouvrit alors la porte de chez lui, faisant entrer l’inconnu. Il posa son sac dans l’entrée et retira ses chaussures comme traditionnellement, faisant signe à sa nouvelle rencontre de rentrer dans le salon tandis qu’il se dirigeait dans la cuisine pour poser le sac de course la – bas.
L’endroit où vivait Chiaki était de taille modeste mais il y avait tout ce dont un appartement avait besoin, même un peu plus. Il y avait un canapé, des fauteuils, une télé et une table basse dans le salon, ainsi qu’une table avec des chaises, le salon faisant également office de salle à manger. Plus loin, un couloir desservait sur trois porte, menant à la chambre de Chiaki, celle de sa sœur et sur la salle de bain.
Revenant de la cuisine après avoir rapidement rangé les courses, Chiaki posant son regard sur l’inconnu.

« Tu voudrais manger quoi … ? Je ne sais pas trop ce que je pourrais te faire puisque je ne connais pas tes goûts … »

Grattant nerveusement sa joue avec un rire gêné, Chiaki réalisa qu’il ne s’était toujours pas présenté, ce qui fit une raison de plus pour que ces joues rosissent une seconde fois de gêne.

« Je ne me suis pas présenté ! Je m’appelle Tachibana Chiaki ! »

Puis il s’inclina encore une fois avant de se relever pour écouter la réponse à sa question.

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Elijah suivit l'inconnu sans réchignier, glissant ses mains dans ses poches et le suivant comme son ombre. Ils n'eurent pas beaucoup de trajet à faire et traversèrent simplement en sortant du parc avant d'arriver chez le garçon. Le brun bascula sa tête en arrière pour regarder l'immeuble à l'allure assez simple avant de s'engouffrer à l'intérieur à la suite du blond. Il aquiessa à ses paroles, étirant ses lèvres en un joli sourire avant de grimper les marches à sa suite. Elijah n'était pas dérangé par le fait de grimper des escaliers comme certains pouvaient le penser en voyant son allure assez guindée par moment. Même chez lui il ne prenait pas l'ascenseur alors qu'il y en avait un, il trouvait ça assez bizarre que tout le monde se précipite dans une cabine électronique qui pourrait s'arrêter d'un coup ou même exploser d'un moment à un autre. De plus, monter quelques étages n'étaient pas la mer à boire tant que ça n'atteignait pas les dix ou vingts vollées de marches.

Arrivé devant ce qui semblait être l'appartement de l'inconnu, Elijah lut l'étiquette au-dessus de la sonnette qui affichait le nom "Tachibana". Le brun nota cette information dans sa tête tandis qu'il se demandait le prénom de son hôte. Il entra dans l'appartement, retirant également ses chaussures comme l'avait fait Tachibana-kun et se dirigea vers l'endroit indiqué par celui-ci qui se révélait être le salon. Le beau brun observa rapidement la pièce, enrengistrant dans sa tête le moindre détail comme la place du fauteuil ou l'inclinaison d'un des coussins. L'adolescent était quelqu'un de très observateur voir minutieux, il aimait tout observer et retenir la moindre information, c'était un très bon point pour lui comme un mauvais mais il avait prit l'habitude de tout passer à la "loupe" et ne s'en plaignait pas. Il trouvait cette attitude assez pratique.

Tachibana-kun finit par revenir, les bras vides cette fois-ci et demanda à Elijah ce qu'il voulait manger. Celui-ci n'eut pas le temps de répondre avant que le garçon rosisse et se présente en s'inclinant. Tachibana Chiaki. Le brun répéta dans sa tête silencieusement les deux noms avant de faire un beau sourire à Chiaki. Il s'inclina également et déclina son identité.

« Elijah. Elijah Jdanov. Ravis de faire ta connaissance, Chiaki. Prépare-moi ce qui te fait plaisir, je ne suis pas difficile niveau nourriture. »

Elijah disait vrai. Il mangeait ce qui lui tombait sous la main sans se plaindre. Il aimait découvrir des plats, des saveurs et des mélanges différents, c'est pour ça qu'il mangeait assez souvent d'ailleurs. Il était un gros mangeur comme son frère et son père, un trait familial masculin sûrement. En tout cas, le beau brun détestait peu de choses, voir même rien du tout. Pour lui, on ne pouvait pas véritablement détester de la nourriture, juste ne pas être apte à apprécier le goût. Beaucoup de personnes disaient détester un aliment pendant l'enfance, puis, quelques années plus tard, ils en mangeaient tout le temps. En bref, Elijah faisait très rarement le difficile.

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Voilà qu’après avoir été maladroit et importuné une personne que Chiaki manquait à ses devoirs en ne se présentant pas comme il le fallait. Il s’inclina alors en laissant ses joues se rosirent de gêne pour décliner son nom et son prénom pour ensuite se remettre droit pour écouter la réponse de son inconnu par rapport à ce qu’il souhaitait manger. Après tout, il n’allait pas non plus lui faire une chose que lui avait envie au risque que cela ne plaise pas à la personne qu’il avait dérangé. Il ne voulait pas faire une seconde bêtise.

« Je ne me suis pas présenté ! Je m’appelle Tachibana Chiaki ! »

« Elijah. Elijah Jdanov. Ravis de faire ta connaissance, Chiaki. Prépare-moi ce qui te fait plaisir, je ne suis pas difficile niveau nourriture. »

« Ok ! »

Chiaki disparu alors dans la cuisine quelques secondes avant de revenir, semblant chercher quelque chose. Evidemment, il cherchait ses lunettes pour lire la recette et évidemment, il ne savait pas où il les avait rangés. Il examina alors silencieusement le salon pour voir s’il ne les aurait pas posé sur un meuble ou quelques part en vue avant de faire la moue en voyant que ce n’était pas le cas. Il se mit donc à réfléchir, totalement plongé dans ses pensées avant de se rappeler qu’il les avait utilisées pendant qu’il faisait les courses pour lire certaines étiquettes. Il alla donc faire son sac placé dans l’entrée et il le fouilla frénétiquement avant de trouver sa boite qui contenait ses lunettes. Il l’ouvrit, posa ses lunettes sur le bout de son nez et revint dans le salon, regardant Elijah par-dessus ses lunettes puisque s’il le regardait à travers ses verres, il le verrait de manière très flou et cela lui donnerait mal aux yeux.

« Tu peux allumer la télé si tu veux, le temps que je fasse à manger. La télécommande est sur la table basse. »

Ponctuant sa phrase d’un sourire, Chiaki disparut dans la cuisine, cette fois définitivement. Il prit le mémo de sa sœur et mit ses lunettes correctement, lisant la recette avant de raccrocher le mot sur le frigo, et commençait à cuisiner en gardant ses lunettes sur le bout de son nez pour voir exactement ce qu’il faisait. Il avait opté pour une omuraisu chacun, ces fameuses omelettes garnis de riz et de poulet, souvent servis dans les Maid café, où les serveuses de café pouvait écrire quelque chose au ketchup sur le dessus. C’était d’ailleurs le plat favori de Chiaki puisqu’il adorait la simplicité du plat mais aussi le fait de pouvoir le rendre unique simplement en écrivant n’importe quoi sur le dessus.
Finissant de cuisiner, Chiaki rangea un peu, sachant que s’il ne le faisait pas tout de suite, il oublierait de le faire après et que cela resterait ainsi et sa sœur l’engueulerait à son retour. De plus, cela lui permettait d’attendre que les deux Omuraisu refroidissent un peu. Il prit donc ensuite le ketchup en main, prenant une moue sérieuse le temps d’écrire ce qui lui passait par l’esprit sur les deux. N’ayant pas eu d’idée spécifique, il s’était contenté de faire un smiley sur le dessus, trouvant cela amusant.
Amenant les assiettes à table en ayant toujours ses lunettes sur le nez, il les déposa sans accident dessus, amenant par la suite les couverts et les verres ainsi que de l’eau, avant de retirer ses lunettes pour les poser sur la table, regardant Elijah en souriant.

« C’est prêt ! J’ai fait des Omuraisu ! J’espère que tu aimeras. »

S’asseyant à table, Chiaki attendit que son invité fasse de même avant de prononcer le traditionnel « Itadakimasu » et prendre une bouché de son plat avant de poser un discret, tout du moins il l’espérait, regard sur Elijah pour savoir s’il aimait ce qu’il avait fait. En règle générale, Chiaki était bon cuisiner, donc ses plats étaient toujours réussis. Mais il n’était pas du genre à se reposer sur ses lauriers, alors il attendait l’avis d’Elijah pour savoir s’il aimait ou non.

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Elijah suivait des yeux silencieusement Chiaki qui semblait rechercher quelque chose d'important. Le brun l'aurait bien aidé mais il n'avait aucune idée de l'objet recherché ni même de l'endroit où il aurait pu être si il avait été au courant. Après tout, il n'était pas chez lui et n'avait découvert que le salon pour l'instant alors il aurait été difficile de trouver quoique ce soit dans un endroit inconnu. Le blond finit par trouver une petite boîte dans son sac après avoir fouillé frénétiquement dedans et Elijah le vit enfiler une paire de lunettes qui lui donnait un air tout simplement adorable. Chiaki lui proposa d'allumer la télévision mais le beau brun refusa d'un mouvement de tête négatif, il n'était pas vraiment du genre à regarder la télé mis-à-part quelques fois où il avait regardé un ou deux films avec son frère pour passer un peu de temps avec lui et ne pas le laisser seul avec ses jeux-vidéos.

Chiaki finit par disparaître dans ce qui semblait être la cuisine et Elijah s'assit dans un des fauteuils afin de l'attendre. Le moindre détail intéressait le jeune homme qui fixait certains objets jusqu'à en connaître les moindre détails, même les yeux fermés. Plus les minutes passaient et plus une délicieuse odeur sortait de la cuisine, alléchant les babines de l'adolescent et faisant gargouiller son ventre d'impatience. Il n'avait que très rarement pu goûter à la cuisine japonaise depuis son arrivée au Japon. On aurait pu croire que Kaliar avait apprit à cuisiner depuis son emménagement à six ans dans le pays, mais non, il était toujours aussi maladroit en cuisine et Elijah, arrivé depuis peu, ne connaissait que des recettes de plats venant de Bulgarie et quelques autres simples venant de France ou d'Italie. Le brun avait donc pu découvrir les plats seulement dans les quelques restaurants où il avait mangé parfois.

Chiaki finit par revenir, portant deux assiettes qu'il déposa sur la table présente dans le salon. Elijah se leva dans l'idée d'aider le garçon à dresser la table mais celui-ci disparu de nouveau pour revenir tout aussi vite avec les couverts, les verres et l'eau, le tout rejoignant les plats chauds sur la table. Le brun répondit au sourire du blond avant de s'asseoir sur une des chaises. Il n'avait jamais goûté les Omuraisu mais l'adolescente se rappelait en avoir vu dans les animes qu'il visionnait parfois. C'était un plat assez célèbre au Japon d'après ce qu'il en savait. Il souhaita un bon appétit à Chiaki, en japonais également et goûta le plat avec impatience. La première bouchée "explosa" dans sa bouche, lui faisant goûter d'excellentes saveur qui le fit sourire sincèrement et presque gémir de plaisir. Tachibana-kun était un très bon cuisiner et Elijah se régalait. Il lui donna son avis, sincère.

« C'est vraiment bon! Je suis content que tu ai renversé ta glace sur moi, je n'aurais pas pu goûter ce plat délicieux sinon. »

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Des Omuraisu, voilà ce qu’avait choisi de cuisiner Chiaki qui adorait ce plat et qui, en le mangeant, se régalait au possible. Il s’agissait seulement de riz, de poulet, et d’une omelette, mais Chiaki n’était pas un garçon compliqué. Il n’était pas de ce genre qui aimait les plats compliqués aux mille et une saveurs et aux ingrédients chers et compliqués à obtenir. Lui, il aimait les choses simples et faciles, cela se voyait même avec son style vestimentaire qu’il était quelqu’un de simple. S’il ne portait pas l’uniforme de son lycée, il portait simplement un tee – shirt et un jean avec des baskets. Mais loin de lui donner un style peu travaillé, son style lui donnait un air simple et accessible, ce qui le rendait encore plus mignon.
Posant son regard sur Elijah pour voir ce qu’il pensait de son plat, Chiaki comprit à son sourire qu’il aimait, et il en eut confirmation en entendant son invité l’avouer de vive voix.

« C'est vraiment bon! Je suis content que tu ai renversé ta glace sur moi, je n'aurais pas pu goûter ce plat délicieux sinon. »

« Arigatô ! »

Un grand sourire heureux et soulagé étirant les lèvres de Chiaki, il prit une seconde bouché de son plat, fermant les yeux avec un air tout heureux pour profiter pleinement du goût de ce plat qu’il aimait tant. Puis, à mesure qu’il mangeait, il se rappela de quelque chose. Elijah n’était pas un prénom Japonais, et il avouait qu’il ne savait pas de quelle origine cela pouvait être. Il était curieux, alors forcément, il posa la question au principal intéressé.

« Nee, Elijah c’est de quelle origine ? »

Un des principaux traits de caractère de Chiaki, en plus d’être maladroit et tête en l’air, était qu’il était très, très, très curieux. Il avait soif d’apprendre et la moindre chose le rendait curieux, alors quand il pouvait apprendre quelque chose, il ne se privait pas de poser des questions, même si c’était simplement sur l’origine d’un prénom. Preuve étant, s’il passait le plus clair de son temps à étudier, c’était parce qu’il aimait apprendre, ce qui faisait qu’il aimait plus que tout aller en cours.
Finissant son plat, Chiaki se servit à boire et but une gorgé avant de violemment sursauté en sentant son téléphone vibrer dans sa poche, manquant de tomber de sa chaise mais laissant son verre se brisait sur le sol en bon maladroit qu’il était. Il sortit alors son téléphone de sa poche en faisant la moue, gonflant les joues comme un enfant en remettant ses lunettes. Un message de sa sœur. Encore.

« NeeChan … Arrête de me harceler … »

Répondant rapidement à sa sœur, Chiaki posa son téléphone et ses lunettes sur la table avant de regarder les morceaux de verre et l’eau sur le sol avec une moue lasse. Il avait l’habitude de ces maladresses, alors cela ne le surprenait même plus à force. Il était juste blasé d’être aussi peu doué avec ses mains.

« Ah… Je suis vraiment trop maladroit moi … »

S’agenouillant devant les morceaux de verres, Chiaki commença paisiblement à les ramasser, faisant attention comme il pouvait à ne pas se couper puisque doué comme il était, il en était bien capable.

« Ite ! »

Et forcément, il avait fini par se couper. Il regarda sa coupure, sur l’un de ses doigts, regardant le liquide rouge qui coulait légèrement de sa coupure.

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Le repas se déroula sans encombres, Elijah mangeait avec un plaisir évident ce que lui avait servit son hôte. "La" fameuse question tomba quand à l'origine du prénom du brun. Il ne s'en étonnait pas, même dans sa ville natale ou partout ailleurs, son prénom était très peu courant, voir très rare. Beaucoup de gens lui posait donc des questions mais ça ne le dérangeait pas. Il était assez fier de ses origines.

« Elijah est un prénom d'origine juive, c'est ma mère qui l'était. Mais je suis née en Bulgarie d'où le nom de famille Jdanov qui vient de mon père par contre. »

Sa mère avait rencontré son père pendant un voyage en France. Ils s'étaient rencontrés dans un petit restaurant de la capitale parisienne et étaient tombés pour ainsi dire, sous le charme de l'un de l'autre. Ils avaient rapidement avancés dans leur relation et au bout de quelques mois, les parents d'Elijah étaient déjà installés ensemble en Bulgarie, la mère de l'adolescent n'ayant rien qui la retenait dans sa ville natale. Elle était tombée enceinte de Kaliar en premier puis d'Elijah quelques années plus tard. En bref, la famille avait rapidement été construite et tout aussi rapidement détruite. Elijah secoua discrètement sa tête pour se sortir de ses pensées noires alors que Chiaki faisait tomber son verre sur le sol.

Le jeune homme se baissa pour l'aider immédiatement et rigola presque d'amusement en voyant que le blond s'était blessé. Il ne se moquait pas de son mal-être, pas du tout, mais sa maladresse était attendrissante et donnait le sourire au brun. Celui-ci attrapa rapidement un mouchoir en soie qu'il gardait dans la poche de son jean avant d'attraper délicatement la main de Chiaki. Elijah se releva quelques instants, le temps de tremper le bout du morceau de tissu dans l'eau de son verre avant de se baisser à nouveau pour tamponner doucement le doigt blessé de son hôte. Quand le peu de sang présent s'arrêta de couler pour rester bien sagement sous la peau du blond, le bulgare posa son mouchoir et fit signe à Chiaki de se rasseoir.

« Laisse moi m'occuper de ça, tu risques de te blesser de nouveau.. »

Elijah sourit au blond pour lui montrer que ça ne le dérangeait pas du tout et posa délicatement les morceaux de verre dans sa main en coupe, les empilants pour ne pas avoir à faire plusieurs aller-retours. Le brun se releva et se dirigea vers la cuisine, cherchant des yeux la poubelle pour se débarasser de sa petite collecte. Il la trouva au bout de quelques instants et laissa tout tomber dans la poubelle avant de retourner dans le salon rejoindre Chiaki pour terminer son assiette.

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La curiosité l’emportant, Chiaki demanda alors à son invité l’origine de son prénom. Ce prénom n’était clairement pas d’origine japonaise et, en réfléchissant, Chiaki ne trouvait pas la réponse à sa question. Alors, en dernier recours, il posait sa question. Il espérait juste que cela ne gênait pas ou ne dérangeait pas Elijah puisque cela pouvait le gênait de répondre à cette question qui pourrait être d’ordre intime. En tout cas, en ce qui concernait Chiaki, si on lui demandait pourquoi il s’appelait comme ça, il répondrait. Il n’était pas du genre à être gêné par ce genre de chose. Même pour les questions beaucoup plus personnel, comme à savoir pourquoi il vivait avec sa sœur et non avec ses parents, cela ne le gênait pas, même si c’était plutôt une histoire triste.

« Nee, Elijah c’est de quelle origine ? »

« Elijah est un prénom d'origine juive, c'est ma mère qui l'était. Mais je suis née en Bulgarie d'où le nom de famille Jdanov qui vient de mon père par contre. »

« Ooooh … En tout cas, c’est un joli prénom ! »

Souriant d’un air sincère, Chiaki finit son repas et voulut alors boire un peu d’eau mais sa sœur lui envoya alors un message, provoquant le vibreur de son téléphone qui eut le don de le faire sursauter. Il répondit d’abord à sa sœur, soupirant ensuite de sa maladresse avant de se baisser pour ramasser les morceaux de verre avant que sa maladresse ne revienne et qu’il ne se blesse. Regardant Elijah prendre sa main, Chiaki le laissa appuyé avec le mouchoir sur sa légère blessure, avant de se rasseoir à contre cœur, faisant la moue en voyant qu’Elijah décida de ramasser les morceaux de lui – même pour lui éviter de se blesser une seconde fois.

« Laisse moi m'occuper de ça, tu risques de te blesser de nouveau.. »

« J’ai l’habitude tu sais. Je suis autant maladroit depuis ma naissance alors à force, je me suis habitué. Même si ma grande sœur tente de me laisser en faire le moins possible par peur qu’il m’arrive quelque chose … »

Rigolant légèrement de l’inquiétude permanente de sa sœur vis – à – vis de sa maladresse prononcée, Chiaki resta tranquillement assis, attendant qu’Elijah ne revienne pour lui sourire, s’excusant d’avoir dû le laisser s’occuper de ça alors qu’il était son invité et que normalement ç’aurait dû être à lui de le faire, qu’il se soit blessé ou non, surtout que sa coupure n’était pas franchement importante. Sur le coup, ça avait saigné, mais la coupure n’était pas pour autant profonde. Elle sera disparue dans quelques jours, le temps que cela cicatrise. Et puis, qu’elle mette du temps ou non à disparaitre, Chiaki l’aurait déjà oublié grâce –ou plutôt à cause- de son côté tête en l’air qui, selon certain, le rendait d’autant plus mignon. Ce qui, il l’avoue, il avait du mal à comprendre. Mais vu qu’il était ainsi depuis toujours, qu’il avait pris l’habitude de grandir en restant ainsi, il se disait que ce devait être normal qu’il ne trouve pas ce côté de lui aussi mignon comme pouvait le dire les filles de ses classes, et même quelques garçons.
Regardant la marque causé par les morceaux de verre, Chiaki eut un sourire amusé en pensant à la réaction de sa sœur si elle aurait été là.

« Ah … Si OneeChan aurait été là, elle serait en train de dire que je suis un danger pour moi – même ! Même si elle serait morte d’inquiétude puisqu’elle panique pour un rien dès que j’ai quelque chose, aussi infime la blessure soit – elle … »